L'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle (code AITA : CDG • code OACI : LFPG), communément appelé
“aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle” ou “aéroport de Roissy”, est un aéroport francilien situé à 23 km
au nord-est de Paris, premier aéroport français par son importance.

Il tient son nom “grand public” de la commune de Roissy-en-France, dont il occupe plus de la moitié du
territoire, et du général Charles de Gaulle, qui fut président de la République Française.

L'aéroport, ses aérogares et ses pistes sont réparties entre les départements du Val-d'Oise, de
la Seine-Saint-Denis et de Seine-et-Marne.

C'est la deuxième plus importante plate-forme de correspondance aéroportuaire d'Europe, après l'aéroport
de Londres-Heathrow au Royaume-Uni, et le dixième aéroport mondial en 2017 pour le trafic passagers
avec 69,5 millions de passagers.

L’aéroport est géré par le Groupe ADP, et exploité commercialement sous la marque Paris Aéroport depuis
le 14 avril 2016.


Les secours :

Sur l’aéroport, il y a 3 services de secours, dont 2 appartenant au groupe ADP :


Le SSLIA (Services de Sauvetage et de Lutte contre les Incendies d'Aéronefs)


Le SMU (Secours Médical d'Urgence)


La BSPP 25e Compagnie UES Roissy (Brigade de Spaeurs Pompiers de Paris)


Donées :

65,9 millions de passagers en 2016 (+ 0,3 %).

3,6 millions de tonnes de fret par an.

88 000 personnes travaillent dans l'aéroport.

6 478 salariés appartiennent au groupe ADP

3 257 ha de surface, soit le tiers de la superficie de Paris.

700 entreprises présentes.

150 compagnies aériennes.


Historique :

Constatant une croissance rapide du transport aérien de passagers, les pouvoirs publics ont entrepris en
1962 d'identifier de vastes terrains suffisamment éloignés de l'agglomération et susceptibles d'accueillir
de nouvelles infrastructures aéroportuaires devant la saturation annoncée de l'aéroport de Paris-Orly et
de l'aéroport de Paris-Le Bourget, qui avaient été créés à l'époque de la Première Guerre mondiale.

Les perspectives d'évolution du trafic prévoyaient à cette époque un doublement du trafic tous les cinq ans,
soit douze millions de passagers à l'échéance 1975-1980.

Un arrêté interministériel du 16 juin 1964 décide la création de l'aéroport « Paris Nord » sur une large zone
agricole du Pays de France, à vingt-cinq kilomètres au nord-est de Paris3. Cette zone offre de multiples
avantages : les destructions à prévoir sont très limitées vu la taille de l'emprise (une seule grosse ferme),
et elle permet de réaliser des extensions une fois arrivé à saturation. Une cinquième piste transversale a
ainsi été intégrée dans le plan de masse de Paris-CDG à la fin des années 1960. Du 10 juillet au 10 août
de la même année a lieu l'enquête d'utilité publique ; la commission d'enquête émet un avis favorable le
30 octobre. L'aéroport occupera une surface de 2 915 ha prise sur le territoire de sept communes.

La municipalité de Roissy-en-France et les autres villages directement concernés tentent alors vainement
de lutter contre la création de cet aéroport qui apportait déjà dès le début des travaux son lot de nuisances
avec l'arrivée des engins de chantier et les importantes dégradations engendrées aux rues du village de
Roissy (camions, boue, canalisations détruites…). Les agriculteurs, quant à eux, protestèrent au début
mais, comprenant rapidement que l'édification de l'aéroport était inéluctable, négocièrent les meilleurs
dédommagements financiers possibles afin de se reconvertir sur place ou de racheter des terres agricoles
ailleurs.

En parallèle, une importante polémique se développe dans le nouveau département du Val-d'Oise voyant
s'affronter les « anti » et « pro-aéroport », les uns déplorant les nuisances apportées, les autres répondant
développement économique et progrès. De 1969 — année des dernières expropriations4 — à 1972, la rumeur
du projet et le flou des informations font grandir la contestation locale puis départementale. L'ampleur du
phénomène conduit le gouvernement à tenter d'enrayer la polémique en arrêtant clairement en mars 1972
trois zones de nuisances : « A (cinq communes et dix-mille habitants), toute construction interdite ; B
(soixante-mille habitants), construction autorisée pour les bâtiments utilitaires ; C (cent-quatre-vingt-mille
habitants), extension des agglomérations limitée au maximum »4.

Mais loin de calmer les esprits, la contestation grandit et devenait nationale, les médias se répartissant
entre « pro » et « anti », souvent en fonction de leur appartenance politique4. Le plus grand reproche fait
à l'État par les habitants et élus locaux fut le manque de transparence et l'absence d'information. Ainsi
au début des années 1970, l'administration imposait des contraintes architecturales strictes au nom de
la préservation du site et laissait se vendre des terrains à bâtir… pour refuser ensuite les permis de
construire alors que la construction de l'aéroport était déjà prévue depuis une dizaine d'années. Le nouvel
aéroport est finalement inauguré le 8 mars 1974, après dix ans de travaux, par le Premier ministre Pierre
Messmer. Les premiers passagers atterrissent le 13 mars 1974.




Aéroport de Roissy - Charles-de-Gaulle











95, Roissy-En-France


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Aéroport de Roissy - Charles de Gaulle

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